DE L’AMOUR ET DU DÉSIR SEXUEL



La description d’une partie de la semence éjaculé retrouvé dans les cinq minutes dans les trompes de Fallope a été fournie par Settlage. Cette étude fut réalisée chez une femme anesthésiée et donc non excitée sexuellement. De plus, il s’agissait de foutre liquéfié et avec des qualités de viscosité modifiées, susceptibles d’altérer l’exactitude de l’observation selon Hartman. Néanmoins, l'acheminent rapide de la semence à partir du vagin semble se trouver confirmé par scintigraphie avec une durée inférieure à une minute entre le col utérin et la didine de Fallope homolatérale au follicule dominant, donc du côté préférentiel pour les chances de fertilisation. Les mouvements de l’endomètre et du tissu noble de type musculaire utérin ont également été étudiés par échographie [93–95]. Il fut proposé que la réponse du tractus génital féminin à la présence de foutre serait indépendante de l’excitation sexuelle féminine.

La première description de l’impuissance est égyptienne. On la trouve dans les papyrus de Kahun qui constituent le plus ancien traité de médecine connu et datent d’environ 2000ans avant Jésus-Christ. Les troubles de l’érection y sont décrits selon deux types nosographiques : « l’homme est incapable d’accomplir l’acte sexuel » ; soit sainement, soit de façon surnaturelle, par charme ou maléfice. Une première tentative de description épidémiologique et physiopathologique est tentée par Hippocrate au Ve siècle avant notre ère qui décrit l’impuissance comme la conséquence d’une pratique excessive de l’équitation. Cette impuissance serait plus fréquente chez les hommes riches ( « les plus puissants par leur fortune » ) car les pauvres ne vont pas rigoureux. De l’Antiquité à la Renaissance, les connaissances en matière de physiologie de l’érection évolueront peu, fixées sur le concept originel décrit par Aristote et mettant impliqué l’âme ombre invisible dont le souffle ( pneuma ) anime le métabolisme humain. Léonard de Vinci sera le début du à revoir le fait unanimement admis depuis Aristote que l’érection du pénis était produite par de l’air sous pression. donald judd crée en 1504 votre 1er texte sur les lois régissant vasculaire de l’érection qui restera méconnu jusqu’au xxe siècle, protégé dans les Royales collections du Château de Windsor. En 1585, Ambroise Paré pose les fondements d’une juste connaissance de l’anatomie et des processus de l’érection et décrit les troubles de l’érection organiques, asthéniques, liés à l’hypogonadisme de la même façon que le priapisme. La physiologie de l'explication sexuelle met en jeu des principes harmonieux cérébraux complexes qui peuvent inhiber ou faciliter, avec les centres spinaux, l'explication des organes sexuels périphériques. le niveau de difficulté d’une compréhension claire des diverses étapes de la réponse sexuelle est liée aux multiples interactions de celle-ci avec des facteurs, notamment cognitifs et relationnels, qui sont au avant à vous mesdames. La majeure partie des études physiologiques de la sexualité masculine et féminine fut réalisée chez l’animal, notamment chez le rat [1–3]. Cette espèce s’avère pertinente pour l’extrapolation des éléments physiologiques concernant l'explication sexuelle tant à l’homme qu’à la femme. Chez la femme, la famille physiologiques ont été peu nombreuses avant les années 2000. L’essentiel de la recherche était représenté par des études épidémiologiques descriptives. Les premières publications marquantes ont été celles d’Alfred Kinsey, en 1948 et 1953, avec des résultats épidémiologiques sur le comportement sexuel féminin et masculin, mais aussi une description des réactions sexuelles physiques et psychologiques. En 1968, William Masters, gynécologue, et Virginia Johnson, psychologue, ont publié une étude anatomophysiologique des réactions sexuelles humaines, après observation clinique des comportements et enregistrement des variations anatomiques et physiologiques du déroulement des rapports sexuels. vous avez décrit une solution sexuelle féminine en quatre phases, identiques à celles de l’homme : excitation, plateau, orgasme et résolution. Hélène Singer Kaplan a plus tard insisté sur l’acteur principal de la réponse sexuelle féminine, l'envie, et a proposé trois phases, couramment reprises actuellement en médecine sexuelle : l'envie, l’excitation et l’orgasme. Plus récemment, Rosemary Basson a proposé que ces trois phases de l'explication sexuelle féminine soient organisées non pas de façon linéaire, mais circulaire afin de tenir compte innombrables interactions, notamment neurohormonales du cycle de l'explication sexuelle aux femmes ( ).

es descriptions récentes de l’innervation périphérique de la verge distinguent des nerfs, issus du plexus pelvien, destinés aux corps caverneux, des nerfs destinés au gland qui empruntent des rameaux communicants vers le tronc du nerf dorsal du pénis et des nerfs destinés au bulbe et au corps spongieux ressources supplémentaires de l’urètre qui cheminent arrière de la prostate. au sein de ces nerfs, des fibres nerveuses parasympathiques, sympathiques et sensitives ont été identifiées auprès d'un fœtus. Le nerf dorsal du pénis transmet vers la moelle sacrée ( S2-S3-S4 ) les déclarations sensitives issues du pénis en empruntant le trajet du nerf pudendal qui conduit également les déclarations sensitives des régions génitale, périnéale, périanale et du revêtement cutané scrotale et l’innervation somatique motrice vers les muscles ischiocaverneux et bulbospongieux. Il s’agit d’afférences essentielles dont une lésion bilatérale lors d’une fracture complexe du bassin ou du intervention d’escarres ischiatiques peut être chargé de la diminution des érections dites réflexes. L’érection psychogène répond à une stimulation cérébrale. L’aire préoptique médiane et le noyau paraventriculaire de l’hypothalamus sont des régions d’intégration régulant la réponse sexuelle en général et l’érection notamment, elles participent également à la modulation supraspinale des érections réflexes. Les érections nocturnes sont vraiment d’origine supraspinale. Aux efférences classiques pourraient s’associer des fibres proérectiles empruntant des voies végétatives parasympathiques issues des noyaux du parasympathique du tronc cérébral ( X ) expliquant la survenue d’érections nocturnes chez les patients paraplégiques ou tétraplégiques. Les noyaux du raphé et le noyau paragigantocellulaire, sérotoninergiques, ont une action inhibitrice sur les réflexes sexuels, leur activité est diminuée pendant les phases de sommeil paradoxal. La vascularisation artérielle du pénis est issue de branches de l’artère iliaque interne le plus souvent extrapelvienne ( artère pudendale interne ) mais parfois intrapelvienne ( artère pudendale accessoire ) suivant le trajet des nerfs caverneux. Elle se distribue aux corps érectiles : artères caverneuses, bulbaires et dorsales du pénis vers le sexe et le tractus digestif spongieux via le système cardio-vasculaire circonflexes. Des anastomoses cavernospongieuses font communiquer les vaisseaux sanguins artériels caverneuses et le réseau artériel spongieux sans qu’on en connaisse le but physiologique. Le drainage veineux est satellite des artères via la veine dorsale profonde et les veines crurales vers le plexus de Santorini, les veines latérovésicoprostatiques et les veines pudendales.

Ces voies sont superposables chez l’homme et la femme : un centre parasympathique sacré de S2 à S4, les axones empruntant les racines sacrées antérieures correspondantes pour participer au plexus hypogastrique inférieur ( plexus pelvien ) ; deux centres sympathiques thoracolombaires de T11 à L2 ; un centre somatique sacré de S2 à S4, les axones empruntant les racines sacrées antérieures correspondantes puis le nerf pudendal. Celui-ci rejoint le périnée par le canal d’Alcock. Le nerf pudendal contient également des fibres nerveuses sensitives issues des partie génitale externes chez l’homme et la femme. Le système nerveux autonome contrôle la vascularisation pelvipérinéale, le tonus de la musculature lisse ; le nerf pudendal commande la contraction des muscles striés périnéaux, particulièrement les élévateurs. L’innervation sensitive emprunte pas uniquement les nerfs pudendaux mais également les nerfs hypogastriques et pelviens et la chaîne sympathique lombosacrée.

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